Qui veut un shoot d'optimisme ?

Publié le par Nicolas

Qui veut un shoot d'optimisme ?

En période de crise, il est toujours ardu de garder confiance en l'avenir. Je crois que la direction de mon entreprise l'a très bien compris en m'envoyant la semaine dernière assister à un séminaire en Italie, au pays du soleil et de la joie de vivre. Pourtant, le rayon de soleil le plus éblouissant n'est pas venu du ciel lors de mon séjour, mais du contenu même du séminaire. Un séminaire dédié... à l'optimisme. Et non pas bêtement optimiste, mais mettant en avant un optimisme rationnel et logique. Un véritable bain de Jouvence, en cette « époque opaque » (cette référence au légume masqué ne me rajeunit pas, soit dit en passant). Une partie du séminaire a notamment consisté à combattre l'idée selon laquelle les milliards d'individus vont tout droit au désastre en raison du manque de ressources. Une pensée qui, derrière son apparente logique, est en fait aussi poisseuse que le concept de Lebensraum ou le fameux « il leur faudrait une bonne guerre ». Et l'idée n'est pas seulement poisseuse, mais également fausse. Les prévisions malthusiennes ne sont pas une nouveauté dans le paysage (Malthus a sévi au XVIIIe) : mais elles ont sans cesse été réfutées dans les faits. Les malthusiens qui les prônent oublient toujours de prendre en considération l'intelligence des hommes et leur réactivité. Leurs prévisions catastrophistes sonnent toujours comme des comptes à rebours : dans 10 ans, telle denrée ou telle ressource manquera, et notre monde sombrera alors dans le chaos. Si la menace est réelle, ceux qui annoncent ces catastrophes oublient que face au danger, l'homme ne reste pas comme un lapin devant les phares d'une voiture : il réagit et trouve des solutions. Mais alors, si toutes ces prédictions se sont révélées fausses, pourquoi continuent-elles à avoir du succès ? Pourquoi tombons-nous systématiquement dans le panneau ? Pour une raison très simple, au fond. La croissance de la population (et de ses besoins) est un phénomène tangible, mesurable, et appuyé par des images préoccupantes. : des cheminées d'usine qui vomissent leurs fumées noires ; des flaques de pétrole qui polluent les plages, et au milieu desquelles se meurent des oiseaux marins ; des africains squelettiques, toujours opposés aux américains en surpoids... Toutes ces images choc sont certes choquantes, et peuvent nous conduire à douter de notre faculté à trouver des solutions. Mais ce serait observer le monde avec de sacrées oeillères. Car si les innombrables scientifiques qui imaginent les innovations de demain sont moins représentés, c'est leur travail qui fait la différence. Leurs trouvailles technologiques visant à résoudre ces défis ne sont pas encore tangibles, mais elles sont toujours venues répondre aux menaces que nous avons pu rencontrer. C'est ainsi que nous avons réussi la transition du charbon, et c'est ainsi que nous commençons la transition du pétrole. Voilà la conclusion à laquelle conduisait ce séminaire en Italie : l'inquiétude prédomine sur l'optimisme par le simple fait que l'une précède l'autre. Et ce, même si elle se voit systématiquement réfutée dans les faits. Et ça, ça rend plutôt optimiste ! Je vous laisse une bonne adresse, l’adresse de notre organisateur de séminaire, ils ont fait du bon travail : http://www.agence-seminaire.fr/seminaires-ailleurs/agence-seminaire-en-italie/

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