Sous un parachute

Publié le par Nicolas

Sous un parachute

Le week-end dernier, j'ai fait un saut en parachute à Bordeaux. Je ne m'étais encore jamais essayé à ce sport, saut en parachute et j'avoue que j'ai été impressionné par la nature fantastique de cette journée. Pourtant, j'avais lu pas mal de récits à gauche et à droite pour savoir à quelle sauce j'allais être mangé, mais j'étais encore très loin de la vérité. une minute à peine. Ce qui fait cher la seconde. Mais l'aventure débute en réalité bien avant le saut proprement dit. Ca démarre dès le lever, quand on sort du sommeil et qu'on se fait cette réflexion : « aujourd'hui, je vais sauter dans le vide, à 4000 mètres d'altitude ». Et je peux vous garantir que ça transforme la manière dont on perçoit les choses ! Le moindre détail prend un autre sens. Entendre une formule telle que « Reviens-moi entier, chéri » fait que le coeur bat la chamade. J'ai pris la route de l'aéroclub, où j'ai fait connaissance avec les autres participants, et surtout les moniteurs qui allaient nous accompagner. Puis il y a eu le briefing pour nous décrire comment un bout de toile était censé nous éviter une mort atroce. Et c'est ensuite que les choses se sont corsées. Equipés nous avons gagné l'avion. J'ai respiré à grands coups pour me calmer. Je prends souvent l'avion, mais les vieux coucous, ce n'est pas ma came. Quelques minutes plus tard, après s'être serrés comme des sardines dans la cabine, on a décollé. Pendant le vol, j'ai l'impression d'être un bleu se préparant à être largué en territoire hostile. Tous les candidats au saut en tandem paraissent aussi nerveux. Les habitués, qui sautent en solo expliquent les fois où leurs sauts se sont mal passés. Mais leurs voix semblent distantes, noyées qu'elles sont dans la clameur général. Subitement, un moniteur défait les attaches et le ventre rentre dans la cabine : le premier duo va sauter. Je croise le regard du candidat. Terrifié. L'instant d'après, le tandem a disparu avec son ange-gardien dans le vide. Un autre passe, puis vient mon tour est venu. Je prends position, j'obéis aux recommandations, et me retrouve quelques secondes plus tard les pieds dans le vide. Tout a quelque chose d'impossible : j'ai l'impression d'être somnambule. Une seconde plus tard, je me laisse tomber. C'est parti pour une cinquantaine de secondes de plaisir. Un moment impossible à présenter tant tout y est étrange Je tombe à une telle vitesse que l''air s'est changé en un fluide tangible. Finalement, le parachute s'ouvre, et le bruit assourdissant du vent devient soudainement un silence impressionnant. La chute libre est déjà finie, mais cet instant va me poursuivre un moment ! Si vous aussi, vous voulez apprécier les voluptés du saut, je vous mets le lien vers le site par lequel je suis passé pour ce baptême de chute libre à Metz !Pour plus d'informations, allez sur le site de cette expérience de baptême de parachute et retrouvez toutes les infos.

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